Tokyo - le dernier jour !

Dernier jour au Japon (je ne compte pas demain car nous le passerons à l'aéroport) : nous les passerons dans les quartiers historiques de la capitale.

  • Asakusa : Le coeur du vieux Shitimachi, il se visite à pied sans problème, à condition de survivre à la foule dominicale. Pour accèder au Senso-ji - le temple, principale attraction - il faudra d'abord se frayer un passage dans namakise-dori, la principale artère pour y accèder avec ses boutiques de chaque côté. Le Senjo-ji est un grand temple censé renfermer une statue en or de la Kannon. L'histoire est d'ailleurs contée sur plusieurs tableaux aux abords du temple. Pourquoi censée ? Parce que la statue n'est pas visible, mais cela n'empêche pas une foule de touristes de passer Kaminari-mon (la porte du tonnerre) gardée par les dieux Fujin et Raijin puis de se rendre à l'autel en passant sous un énorme lampion rouge pour pouvoir jeter une obole en guise d'offrande d'où un cling-cling continu.
  • Harajuku : descente de Omote-sando qui évode soi-disant Paris avec ses cafés et ses boutiques de luxe. Très vaguement pour ma part mais je me promène peu souvent sur les Champs Elysées. Après un passage par Kiddyland pour compléter ma collection Ghibli, direction Meiji-jingu, sanctuaire au coeur de Tokyo. Pour cela, il faut passer par le Jingu-bashi, pont au dessus des boulevards et point de rendez-vous le dimanche des cos-play-zogu, adolescents habillés gothiques ou façon bergère style Marie-Antoinette (entre autres). Plus loin nous rentrons dans Yoyogi-koen, parc sur 53 hectares. Nous découvrons en face des traditionnels tonneaux de sake offerts en guise d'offrande un ensemble de barriques offertes pr des viticulteurs de Bourgogne, avec des crus pas piqués des hannetons. Enfin, nous arrivons au Meiji-jingu, sanctuaire détruit lui aussi détruit pendant la guerre mais reconstruit à l'identique y compris dans le choix des matériaux. Petite surprise : nous assistons à un mariage traditionnel (et à une foule de curieux en quête de sensationnel).
  • Ikebukuro : pas vraiment culturel mais le grand magasin "Tobu" (l'un des plus grands de la capitale) à la sortie de la gare mérite un passage pour quelques dernières emplettes. On commence par le sous-sol et on comprend tout de suite pourquoi le guide dit qu'on peut rester à cet étage facilement durant une demi-journée : des dizaines de petit stands alimentaires (1 pour chaque type de produit) se côtoient proposant des petites dégustations, un peu comme les halles. On a même trouvé un stand charcuterie allemande et fromages français avec comté et tourteau fromager des Deux-Sèvres. Parmi les autres étages où nous nous arrêtons, on retrouve le rayon accessoires de cuisine et son rayon de couteaux pour les sushis et le rayon kimono pour acheter quelques yukatas (avec plus de vendeuses que d'acheteurs)

Après cette fin de journée consumériste, retour à la guesthouse pour nos préparatifs de départ : les prochains posts sur ce blog seront donc de France.