mercredi 16 avril 2008

Kyoto Jour 1 - où comment looser...

Après un autre copieux petit déjeuner dans notre roykan d'Oji, nous partons pour Kyoto où nous arrivons vers 12h. Après un détour par l'office de tourisme pour récuperer des cartes et notre nouveau ryokan pour déposer nos bagages, nous prenons la route des visites. 1ère au programme, Kyoto Gosho, le palais impérial. C'est un peu compliqué car le palais impérial ne se visite pas en général. Pour celui de Kyoto, il faut réserver sa place avant mais aujourd'hui il reste des places pour la prochaine visite. Dix minutes plus tard, nous entamons la visite au milieu d'un groupe de 100 personnes, d'un ciel gris et d'une guide de très bonne volonté mais avec un accent anglais à couper au couteau. Le palais en lui-même est impressionnant, notamment par sa superficie, mais ce n'est pas non plus magnificient. Après on enchaine les plans loose : il se met à pleuvoir, les temples à proximité sont déjà fermés (et oui, il est 16h passé) et le musée du manga a son jour de fermeture hebdomadaire. Reste le sento, difficile à trouver, mais très sympa avec son petit bain exterieur.

mardi 15 avril 2008

Nara : la ville aux daims

10h du matin, après un copieux petit déjeuner japonais, nous nous en rendons à Nara, la première capitale du Japon unifié (pas pour longtemps, le clergé ayant pris un peu trop de liberté, elle sera déplacée à Kyoto 80 ans plus tard). C'est désormais une ville touristique qui comprend moult temples et sanctuaires. Comme il fait exceptionnellement beau, c'est donc un bonheur de se balader au milieu des allées et de s'arrêter régulièrement pour une petite pause, histoire de regarder les petits monuments aux alentours. C'est aussi un lieu où les daims remplaceraient presque les pigeons :-) Ils sont 1200 d'après le guide qui se baladent en liberté au milieu des touristes en quête de nourriture (en particulier les biscuits spéciaux en vente un peu partout mais ils ne crachent pas sur le goûter d'un petit enfant s'ils en ont l'occasion). Parmi les différents sites de Nara qui sortent du lot, le Todai-ji est certainement le numéro un. Ce temple abrite en effet une gigantesque statue de bouddha : le Daibutsu (437tonnes de bronze, 130kg d'or). C'est aussi notre première confrontation aux groupes de touristes et autres cars d'écoliers. Fin de la journée, il faut croire que marcher est efficace pour perdre du poids car j'ai besoin d'une ceinture (que bien sûr je n'avais pas pris dans mon sac). Passage donc dans une boutique "tout à 100¥" où je trouve mon bonheur au milieu des culottes jetables ou poches à urine (solidication instantanée, garantie sans odeur).

lundi 14 avril 2008

Oji, la petite ville perdue

Oji est notre destination suivante. C'est une toute petite ville dans la province du Kansai, tout près de Nara (entre Kyoto et Osaka). Oji n'offre pas un énorme intérêt touristique mais il y a au centre de cette ville un ryokan très très sympa et abordable, le Yougendo ryokan, tenu par un couple Shu et son mari Chris. Ils ont restauré une vieille maison japonaise en chambres d'hôtes. Bien que le style soit traditionnel avec ses tatamis et ses paravents (sauf notre chambre : nous n'avons pas pu avoir une chambre japonaise), il y a aussi tout le confort moderne : toilettes avec siège chauffant, wifi et même une Wii !

Comme il est déjà un peu tard (16h, c'est tard au Japon), on demande à Shu ce qu'il est possible de visiter. Celle-ci nous conseille un temple au flanc des montagnes (accessible en taxi) : le Chogosonshi-ji situé auprès du mont Shigi san. La balade fut magnifique, nous arrivâmes peu avant le coucher du soleil, après une petite ascension (en fait, une bonne grimpette de 20min) nous atteignîmes le sommet pour redescendre à la lumière des lanternes. Le petit truc, c'est de repasser par l'hôtel juste à côté, prendre un café (nous passons alors au statut de "clients") et de demander à profiter du bain : on peut ainsi jouir du grand bain intérieur ou du petit bain exterieur abrîté par les cerisiers : un pur moment zen.

Tokyo - Ueno

Avant de partir pour notre prochaine destination, il nous reste une matinée à passer à Tokyo. 8h du mat', nous avons dormi comme des loirs mais nous sommes prêts à repartir.

Passage rapide donc par le quartier d'Ueno et le Ueno koen, un des grands parcs de Tokyo avec quantité de musées, de petits temples et quelques cerisiers en fleur ou du moins ce qu'il en reste : le temps n'est en effet pas à la fête, il fait froid, le temps est menaçant... les cerisiers précoces cette année n'ont pas l'air d'avoir apprecié ce retour au froid qui leur a mis du plomb dans l'aile. Finalement, on aura juste le temps de se ballader dans le parc et de visiter un petit temple avant de reprendre le train.

dimanche 13 avril 2008

Comment reconnaître un Français au Japon ?

C'est simple, il fait comme nous : il s'équipe chez Décathlon. Et visiblement, vu le nombre de sacs Quechua sur le tapis à bagages de l'aéroport, ils sont nombreux à visiter le Japon. Sylvain et moi qui avons déjà le même sac à dos, avons failli en prendre d'autres par mégarde.

Tokyo - 1er Jour - Ikebukuro - Shinjuku - Shibuya

Premier jour à Tokyo, il fait gris, froid (surtout quand on sort d'un train surchauffé) et on est super fatigué (un peu puant aussi mais comme on a le nez bouché...) mais bon, on y est !

Vu que l'on a un peu loosé à l'aéroport nous n'avons pris des tickets que jusqu'à Tokyo centre. Or notre première destination est Ikebukuro où se trouve notre ryokan. Heureusement Tokyo est très bien pourvu niveau transports en commun. En particulier il y a la Yamanote line, une ligne de train gérée par JR (Japan Rail) qui fait le tour de Tokyo et nous dépose en une vingtaine de minutes à la gare d'Ikebukuro.

Comme on est un peu en avance pour le check-in nous faisons un tour dans le quartier à la rencontre des grandes tours commerciales puis parce qu'il fait faim quand même, nous entrons dans un ramen shop, petite échoppe avec une dizaine de places assises, où nous sommes accueillis comme les autres clients par un grand cri de bienvenue. Grâce aux photos du menu et les reproductions en plastique de la vitrine, nous tentons de deviner les ingrédients mais sans réel succès. Sylvain a prévenu : il reste végétarien mais sait par avance qu'il va manger de la viande ou du poisson par accident. Au final nous ressortons du restaurant repus avec un grand cri qui doit signifier "Au revoir, merci et à bientôt" et allegés de 2000¥ (12€ pour 4).

Après ce repas copieux, nous nous rendons à notre hébergement : le Ikebukuro Guest House où nous avons réservés une chambre pour 4. Elle n'est pas très grande (en gros la place pour 3 futons côte à côte) mais bien équipée : télévision bien sûr, mais aussi frigo, salle de bains et Internet. A 10000¥ la nuit, c'est un très bon plan. Un arrêt toilettes, posage de sacs et téléphone (merci Free) il est temps de repartir si nous ne voulons pas nous endormir sur place.

guesthouse ikebukuro

Premier arrêt à Shinjuku (merci Yamanote), l'un de quartiers les plus animés de Tokyo. En sortant de la gare, on découvre d'énormes tours avec écrans géants et néons qui clignotent. Pas très loin de la gare, il y a un énorme parc où nous esperons voir nos premiers cerisiers en fleurs mais il est déjà plus de 16h et nous nous retrouvons devant une grille fermée. Retour donc au coeur de Shinjuku, bondée de monde, des tas de gens qui passent devant les vendeurs qui crient dans leur micro pour attirer le chaland. On entre dans quelques salles de jeu (hey, un DDR et un Guitar Hero) passe devant des clubs pour dames ou messieurs (dès fois on n'est pas sûr à 100%) et miracle, au détour d'une ruelle on tombe au détour d'une ruelle sur un charmant petit parc avec en son sein un temple shinto.

Shinjuku

Deuxième (et dernier) arrêt pour ce soir : Shibuya, quartier très similaire dans l'esprit au précédent. Juste devant la gare se trouve un énorme carrefour où pietons et automobiles passent alternativement. Et il vaut mieux car la foule piétonne qui traverse de part et d'autres fait l'équivalent d'une grosse vague. Direction le restaurant Akiyoshi (pas facile à trouver, avec un plan à l'envers...) pour manger des yakitori (petites brochettes frites ou grillées) et retour à la pension pour notre premier vraie nuit au Japon.

Shibuya

Arrivée à Tokyo-Narita : galère, galère...

Grâce à la magie de l'avion et du décalage horaire, nous sommes déja le 13 avril et il est 9h30. Après un rapide passage aux douanes, nous nous retrouvons pour récuperer nos bagages avec une question sur nos lèvres : BA et le Terminal 5 nous auront ils épargnés ? Et bien non, le sac d'Anthony est toujours à Londres d'après la gentille hotesse (au moins on sait où il est). Il va donc falloir faire parvenir à BA notre itinéraire au fur et à mesure (vu qu'il n'est pas toujours pas fixé).

Deuxième galère juste après être sortis de la zone internationale : Marianne n'a pas pris la bonne carte bancaire (elle a pris la carte de banque) et la carte d'Anthony ne marche pas. Quant à Sylvain, il n'a pu retirer que 30 000¥ (environ 180€). Il n'y a que moi qui ait pu atteindre un plafond raisonnable avc 90 000¥. Dans un pays qui privilégie l'argent liquide, il faudra surveiller notre porte-monnaie et payer par carte dès que possible. Bon, il ne reste qu'à échanger notre coupon contre un Rail Pass et 4 tickets pour Tokyo et enfin profiter du séjour.

Update 15/04/08: Le bagage est arrivé et la carte d'Anthony débloquée. Akihabara n'a plus qu'à bien se tenir

GPS datalogger

N'ayant toujours pas trouvé le GPS de mes rèves (idéalement un evadeo avec une plus grosse autonomie et des cartes vectorielles pour la rando), je me suis rabattu sur un petit récepteur bluetooth (trouvé grâce à www.kelkoo.fr sur www.pearl.fr).

Il est très similaire au BT747, qui est basé sur le chipse MTK soit disant aussi bien que la StarSIFF avec une consommation ridicule. Ce petit boitier (de la taille d'une boite d'allumettes) propose deux fonctions : donner la position courante via Bluetooth (il faut donc avoir un ordinateur ou un téléphone portable pour afficher une carte), ou bien enregistrer la position courante dans sa mémoire interne (toutes les secondes par défaut). Après on peut donc récuperer ses parcours, les afficher sur une carte ou bien encore geotagger ses photos (pour savoir où elles ont été prises :-) )

Sous Linux, c'est assez facile à faire marcher. En mode navigation il respecte la norme NMEA 183 donc gpsd n'a aucun problème pour récuperer la position courante. En mode enregistrement (datalogger), il existe plusieurs programmes pour le configurer et/où récuperer les données dont l'incoutarnable gpsbabel (contourné malheureusement, la version disponible sous Ubuntu n'étant pas la dernière) et mtkbabel, un programme perl spécialement écrit pour.

Au final nous devrions pouvoir retracer avec exactitude la moindre étape de notre périple (et éviter l'embarras lorsque l'on nous demandera où la photo a été prise après le 10è temple visité). Attendez vous à touver aussi nos itinéraires diretement visible depuis une carte en ligne.

Nouvelles du Japon

J'ai décidé de commenter sur mon blog mon voyage au Japon au jour le jour (enfin de hotspot en hotspot). Attendez vous donc à plusieurs billets en très peu de temps.

samedi 12 avril 2008

Les voyages forment la jeunesse, les aéroports forgent la patience

Etant donné que nous passons quasiment une journée en transit pour atteindre le Japon, notre périple dans les aéroports méritent bien un petit post.

Munis de nos cartes d'embarquement (vive l'enregistrement en ligne et www.seatguru.com pour choisir de bonnes places, (et merci à Marianne et Sylvain pour s'être occupé de cela pendant que je reglais les derniers détails au travail) nous nous sommes présentés au comptoir pour déposer nos bagages (à 7h40 pour départ à 8h15, pas franchement en avance donc). Petite mauvaise surprise: l'avion aura une heure de retard pour cause de délai obligatoire de repos de l'équipage. Et après un départ à 9h30, nous arrivons finalement à 10h à Londres (heure locale) après avoir admiré pendant 20min l'avion tourner en rond au dessus de Londres sur les écrans d'information. Une fois à Heathrow, nouveau challenge: retrouver Anthony et rejoindre le plus vite possible le bon terminal, ce qui peut demander 1h si on doit traverser tout l'aéroport. Double coup de chance, nous avons atterri au tout nouveau terminal T5 (celui-là même où un nombre énorme de bagage a été perdu en une journée), celui-là même où nous prenons notre vol pour Tokyo, et il ne nous faut que 5min de marche pour passer le contrôle de sécurité et retrouver Anthony qui nous attendait juste après. Maintenant, il ne reste plus qu'à attendre l'embarquement (à 13h30). Demain 10h nous devrions être à Tokyo.

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