samedi 26 avril 2008

Kamakura

Dernière excursion au départ de Tokyo avec la charmante bourgade de Kamakura, à l'ouest de la capitale (1h de train max.) qui rivalise sans peine avec Nikko avec ses 65 temples bouddhiques et ses 19 sanctuaires shintoïstes disséminés un peu partout.

Nous nous arrêtons donc à la gare de Kita-kamakura (au nord de la ville) pour commencer notre périple du jour :

  • Engaku-ji : un grand temple zen dont les seuls éléments réellement anciens sont le San-mon (rebâti en 1780) et la cloche Engaku-ji fondue en 1301. Le temple possède bien sûr un grand jardin avec une mini exposition de fleurs (certaines sont protégées par des parapluies)
  • Kencho-ji : un autre grand temple zen dont la majorité des bâtiments annexes ont été détruits par des incendies successifs. Le Butsuden - salle du bouddha avec bien sûr un énorme bouddha dedans - a été rapporté depuis Kyoto pièce par pièce. On peut y voir aussi un énorme bosquet de genevriers vieux de 700 ans et un petit jardin zen reproduisant le kanji "esprit"
  • Tokei-ji : Petit temple sympathique. A la base il permettait aux femmes battues de s'y abriter et de divorcer à condition d'y rester au moins trois ans. Les choses se sont heureusement améliorés depuis et le temple a perdu sa vocation d'origine. C'est en tout cas un endroit un peu retiré et du coup très calme et apaisant (idéal pour une retraite).
  • Daibutsu : une statue de bouddha en bronze de 850 tonnes (14 mètres de haut). Pour l'atteindre, nous avons entrepris la randonnée du Daibutsu, chemin forestier depuis le Tokei-ji soit 3,5km au milieu de la fôret. Malheureusement le parcours fut boueux et glissant à cause du retour de la pluie. Toutefois moins d'une heure après, un peu salis mais en un seul morceau (ou 4 en fait), nous apercevons le bouddha siégeant majestueusement au milieu de l'enceinte. Détail rigolo : on peut aussi visiter l'intérieur de la statue (et voir que c'est grand et sombre).
  • Hasa-dera : visite malheureusement incomplète (nous sommes arrivés peu avant la fermeture) pour ce temple qui offre plusieurs sentiers de promenade au milieu de ses jardins. Il contient une statue de la Kannon en bois de 9 mètres de haut.

vendredi 25 avril 2008

Nikko

Petit détour par Nikko aujourd'hui. Nikko n'est qu'une petite ville avec ses 18000 âmes mais avec ses nombreux temples, c'est aussi un lieu touristique majeur. Le problème de Nikko, c'est qu'il faut compter 2h de train depuis Tokyo (et 2h retour aussi) : Shikansen jusqu'à Utsonomiya puis train local. Nous nous sommes donc levés à 6h du matin (un record !) pour rejoindre la gare d'Ueno ce qui nous a permis d'apprécier les rues de Tokyo vide, enfin pas pour longtemps vu que le temps d'arriver à Ueno, la foule s'était déjà fortement densifiée.

Après les 2h prévues de voyage (où nous avons tant que possible récupéré manque de sommeil occasioné par notre réveil plus que matinal), nous arrivons dans la petite gare JR de Nikko où très vite nous nous rendons compte que nous ne savons pas où aller pour rejoindre les différents site. Toutefois après 10-15 minutes d'errance, nous nous rendons à un guichet pour récuperer un Nikko Free Pass valable 2j pour Chuzenji-jo (2000 ¥ mais l'aller seul pour Chuzenji-jo vaut déjà 1100 ¥) où nous nous rendons immédiatement. Très vite, nous nous rendons compte qu'apercevoir la cascade de Kegan (Kegan-no taki, 97m de haut) va être difficile : au fur et à mesure que nous gravissons la montagne, la petite brume matinale se transforme en un épais brouillard. Dépités nous faisons quasiment demi-tour vers Nikko apercevant le long de la route quelques singes qui comme nous ont l'air de ne pas savoir ce qu'ils font dans ce froid.

Heureusement la suite s'améliore : déjà la vallée est beaucoup plus dégagée et le site de Tosho-gu s'avère fourmiller de trucs sympas à visiter. Grâce à l'achat d'un ticket combiné nous nous rendons dans les monuments suivants :

  • Shin Kyo : Juste avant le site en fait, il s'agit d'un petit pont tout rouge. On peut le visiter (???) mais à 300 ¥ la visite, on a préféré simplement le photographier à distance.
  • Rinno-ji : 1er temple du site, et comme souvent en restauration. Toutefois l'essentiel reste accessible notamment les statues des 3 divinités ( dont 2 Kannons, l'une d'entre elles avec une tête de cheval étant dédiée aux animaux)
  • Tosho-gu : un mini-site comportant de nombreux torii (portes des sanctuaires shinto), une pagode à 5 étages et le Shinkyusha (Ecurie Sacrée) ayant entre autre pour motif des singes dont les fameux 3 singes "Je ne dis pas le mal", "Je ne vois pas le mal" et "Je n'entends pas le mal". L'une des tours, Honji-do contient un magnifique dragon peint à l'encre à même le plafond. Quand on frappe dans ses mains juste sous sa tête (et pas ailleurs) l'écho particulier reproduit le cri du dragon (mais je manque d'expérience en matière de cri du dragon). L'effet est néanmoins saissisant. Juste après on traverse le Yomei-mon, une porte blanche sculptée de toute part (style très baroque). La porte est tellement chargée en ornements que pour ne pas attirer le divin couroux, les concepteurs ont volontairement introduit un défaut avec un pillier posé à l'envers.
  • Futarasan-jinja : une réplique à plus petite échelle du Tosho-gu contenant de belles peinture d'animaux sur fond doré.

Ravigoré par notre excursion au milieu des temples et le retour du beau temps (et accessoirement un délicieux riz au curry), nous retournons faire une visite éclair à Kegan-no taki, et miracle, la cascade est désormais dégagée, permettant quelques photos (à contrejour, rien n'est parfait). Grosse victoire et journée bien remplie

jeudi 24 avril 2008

Tokyo - Akihabara

Après avoir galeré la veille en cherchant un capsule hôtel mixte (que nous ne trouverons finalement pas), nous repartons le matin vers Ikebukuro déposer nos sacs à notre guesthouse de départ (morale de l'histoire : toujours checker avant sur Internet même si dans ce cas précis, l'hôtel est toujours indiqué). Le programme du jour est clairement orienté geek puisqu'il s'agit du quartier d'Akihabara, quartier réputé pour sa ville électronique où l'on peut trouver les derniers gadgets, acheter de la mémoire pour son PC comme on acheterait son poisson à la criée et trouver les derniers goodies pour ses mangas préférées. Si vous êtes allergiques à tout cela, passez votre chemin, ce quartier n'est pas fait pour vous.

Dès la sortie de la gare JR, nous tombons sur les premières filles déguisées (en soubrettes), distribuant des tracts divers. Devant chaque enseigne (grosse ou petite), des crieurs égrennent la liste des promotions du jour. Akihabara offre un choix incomparable de magasins : du petit revendeur spécialisé dans le processeur ou du condensateur jusqu'à la grande enseigne sur 8 étages(dont 4 dédiés au Duty-Free : ami pigeon-touriste, bienvenue). Au gré de nos pérégrinations nous achetons quelques cartes et goodies (perso, j'ai craqué pour des babioles Ghibli et One Piece). Mention particulière à Animate et Mandarake : le dernier est un spécialiste des livres et objets d'occasions, on peut donc y trouver des Shonen Jump de 1971 en parfait état ou bien des robots des années 80 encore sous cellophanes.

mercredi 23 avril 2008

Hakone jour 2 - A la recherche du Mont Fuji perdu

Réveil tôt ce matin (7h, c'est tôt pour nous) pour pouvoir profiter du rotenburo ; l'eau est très chaude mais dans le froid matinal, c'est plutôt agréable (nous sommes nus ne l'oublions pas). De plus, la vue sur les montagnes environnantes et leurs forêts de conifères est très très relaxante. Profitant que nous sommes seuls, nous prenons quelques photos (ce qui est bien sûr interdit, ah ces gaijins...)

Après un petit dejeuner du même acabit que le diner de la veille (tofu, riz, poissons, oeufs, légumes, fromages blancs et autres TIAI - trucs impossibles à identifier) nous laissons nos bagages en dépôt pour faire une longue promenade qui doit nous permettre d'apercevoir le mont Fuji.

Nous nous rendons successivement à Gora en train (ce dernier changeant régulièrement de sens de conduite pour gravir la montagne), puis à Togendai en funiculaire avec un passage au dessus de fumerolles et des carrières de soufre de Soun-zan. A Togendai, nous nous retrouvons au bord du lac Ashino (Ashino-ko) où malheureusement le temps gris et couvert met à mal nos espoirs d'apercevoir le mont Fuji. Nous prenons alors le bateau jusqu'à Hakone-en puis un télépherique jusqu'au ont Komaga Take (1357m). La vue est superbe malgré le temps mais làs, Fuji-san se cache toujours dans la brume. Retour donc à Hakone-en puis à Moto-Hakone (en bateau) et son torii (porte rouge) au bord de l'eau. De là, un bus nous ramène à Hakone pour récuperer nos sacs puis départ pour Tokyo.

mardi 22 avril 2008

Hakone jour 1 - Onsen-mania !

Départ tranquille ce matin d'Osaka pour Hakone, petite station thermale au sud de Tokyo, d'où l'on peut voir le mont Fuji (paraît-il). Elle est aussi célèbre pour ses onsens et rotenburo. Pour nous y rendre, direction Odawara puis changement pour Hakone-Yumoto où nous avons réservé notre prochaine nuit. Comme le voyage dure plusieurs heures, nous avons été un peu plus organisés que d'habitude (pour changer) et avons acheté des bento avant de monter dans le train (nettement moins bon que ceux d'Himeji mais moins gras aussi).

Finalement, arrivée à Hakone-Yumoto où nous nous rendons au Senkei-inn, un ryokan grand luxe où nous prendrons nos repas (traditionnels) servis dans notre chambre. Il possède comme il se doit son propre bain ainsi qu'un rotenburo (bain exterieur). Il n'est clairement pas dans notre fourchette de prix habituelle mais rien qu'en entrant dans la chambre, on ne regrette pas une seule seconde la dépense (surtout après l'hotel d'Osaka).

Le temps de poser nos bagages et de déguster le thé et les gateaux qui nous sont servis et nous voilà déjà en vadrouille dans les rues de la petite ville : celle-ci est perchée plus ou moins dans la montagne d'où des petites rues qui montent et qui descendent, ainsi que des petits cours d'eau (chaude, l'eau). La balade nous conduit à un petit temple dédié à la Kannon puis à une charmante petite cascade malheureusement cachée derrière un chantier de démolition. Bonne pâte, un gardien sentant notre désarroi nous laissera entrer pour pouvoir prendre quelques photos.

Retour à l'hôtel vers 18h pour profiter du bain intérieur (le rotenburo, bassin unique, est réservé aux femmes pour la soirée) puis du pantagruelique repas qui nous est servi (les serveurs sont venus avec 6 caisses pour tout transporter). Au menu, shabu-shabu (pot où l'on fait cuire viandes et legumes dans un bouillon), sashimis, soupe miso, riz aux pousses de bambou et comme d'habitude, plein de choses sur lesquelles nous n'arrivons pas à mettre de nom. Après le repas, installation par le personnel des futons (temps record pour débarrasser et installer le couchage) puis dodo avec les poules (22h et des brouettes).

lundi 21 avril 2008

Osaka - la journée récup'

Après une mini grasse matinée (histoire de bien commencer la 2è semaine), nous entamons une petite visite d'Osaka. De prime abord Osaka n'est pas vraiment une ville touristique : bien que plus grosse que Kyoto (2,5 millions d'habitants), elle n'a pas sa profusion de temples ou d'autres monuments historiques. Pourtant il est possible d'y passer une journée sympa. De plus, comme pour Tokyo, une ligne JR en fait le tour (la JR Osaka loop line) ce qui signifie transport simplifié avec notre JR Rail Pass.

  • L'aquarium : L'un des plus grands aquariums du monde du à l'un des bassins contenant un requin-baleine. L'aquarium reprend le concept du Biodôme à Montréal que j'avais bien aimé : reproduire le plus fidèlement possible différents environnements (végétation, température, humidité, relief du terrain) et les ecosystèmes associés. Dans le cas de l'aquarium, il s'agit des différents environnements de l'océan pacifique. On commence par le haut (niveau 0 de la mer et plus), avec des animaux terrestres (oiseaux, singes) puis on descend petit à petit en colimaçon (et donc en profondeur). Puisque l'aquarium reproduit les milieux du pacifique, je retrouve donc mes vieux copains, les loups de mer et les phoques de Monterey bay, mais aussi des dauphins, des loutres, des pingouins, des raies de toutes tailles dont une énorme raie manta et bien sûr le fameux requin-baleine.
  • Osaka-ko : Le chateau d'Osaka fait pâle figure à côté de celui d'Himeji, il a été reconstruit plusieurs fois dont la dernière fois (en 1997) en béton mais le parc autour offre des petites balades sympas ainsi que plusieurs points de vue sur la ville d'Osaka et ses gratte-ciels.
  • Festival-gate/Spa-world : Festival-gate est normalement un grand centre commercial avec des attractions en plein coeur. S'il nous a tapé dans l'oeil c'est qu'il est tout prêt de notre hôtel, et qu'en sortant de la gare, nous avons vu cet énorme roller-coaster qui passait au milieu des immeubles. Malheureusement, il semble que tout le centre soit fermé. Le seul bâtiment encore ouvert est Spa-world, que l'on pourrait qualifier de plus grand bain du monde, avec ses 8 étages. Il y a un étage de bains chauds pour les hommes et un pour les femmes avec des styles différents (greco-romain et asiatique), des salons de massage, et au dernier étage, une piscine mixte (maillot de bain nécessaire) avec toboggans et jaccuzzi sur le toit à l'exterieur. Largement de quoi remplir les 3h que nous avons prises avant d'aller manger des sushis (la faute à l'aquarium ?).

dimanche 20 avril 2008

Himeji

Nous quittons tranquillement Kyoto pour nous rendre à Himeji (dans le Kansai, mais bien plus au Sud) pour visiter l'un des plus fameux chateaux du Japon : Himeji-jo ou chateau du héron blanc (tout de suite, ça en jette...). L'une des particularités de ce chateau, c'est qu'il est quasiment authentique (et donc non reconstruit en béton comme celui d'Osaka par exemple). Le hic, c'est qu'il fait très très beau (oui, c'est bizarre mais attendez la suite), on est de surcroit dimanche et naturellement beaucoup de personnes ont eu la même idée que nous. C'est donc au beau milieu d'une foule très dense qui envahit l'avenue reliant la gare au chateau que nous mettons pied dans la ville, il est 12h et trouver un restaurant avec des places disponibles s'averera impossible. Par contre, nous trouvons de délicieux bento que nous mangerons dans l'enorme parc jouxtant le monument. Après une petite balade digestive, nous nous décidons de nous mêler à la foule des touristes et de visiter le chateau. C'est une visite d'1h/1h30 où l'on rentre dans divers donjons (tout en gardant nos chaussures dans un sac). Le plus grand, la tour de la vanité comporte 5 ou 6 étages à gravir à l'aide d'escaliers qui s'apparentent plus à des échelles de meunier. A mon goût une visite sympa mais sans plus (il faut dire que les temples de Kyoto nous en ont mis plein la vue). D'un autre côté c'est une agréable balade dominicale (surtout si elle se termine par un sento).

samedi 19 avril 2008

Kyoto jour 4 - Temples are back !

Dernière journée à Kyoto et c'est une nouvelle journée "Spéciale Temples". Grosse différence le soleil est revenu !

  • Daitokuji : encore un temple fermé pour restauration mais il offre 24 temples annexes dont 8 visitables. Les deux que nous avons choisis sont le Daisen-in qui offre deux petits jardins sympas mais aussi quelques échaffaudages (le bâtiment doit super marcher au Japon...), et le Koto-in qui possède un magnifique jardin avec de superbes érables (vraiment à visiter)
  • Ryoan-ji : Connu pour son jardin sec qui comprends 15 rochers sur une mer de graviers, impossibles à voir simultanément quelque soit l'angle choisi depuis la terrase du temple -> il parait que c'est LE jardin zen parfait...
  • Koryu-ji : L'un des plus vieux temples (622). Sa salle du trésor abrite deux statues de Bouddhas mondialement connus, l'un assis et pleurant, l'autre debout. Petite anecdote : un étudiant en extase (c'était son système de défense) embrassa ce dernier et lui arracha le petit doigt. Bien sûr cela mit en émoi le Japon entier...
  • Tenryu-ji : un temple zen avec un grand jardin, un étang et des fleurs un peu partout...
  • Daikakuji : dernier temple de la journée (mais quel temple...). Un jardin magnifique, ainsi que de magnifiques peintures dans un état exceptionnel : les couleurs sont particulièrement bien conservées.

vendredi 18 avril 2008

Kyoto jour 3 - Fin du mauvais temps

Même si la pluie semble se calmer un peu, elle est toujours là au réveil. Mais comme le programme du jour est nettement moins chargé, elle nous fait beaucoup moins peur.

  • Katsura Rikyu : l'une des trois villas impériales que l'on peut visiter (en réservant à l'avance voir Kyoto I) et un gros coup de coeur. La villa est très joli et cache un très très joli jardin bordant un étang aux nombreux poissons. De plus, le nombre de visiteurs est réduit (30 personnes max.). Petit bémol : bien qu'il y ait un audioguide, il ne délivre pas beaucoup d'informations, beaucoup moins que le guide qui semble délivrer anecdotes sur anecdotes.
  • Nishi Hongan-Ji: un énorme temple malheureusement en restauration, et pas qu'un peu... du coup pas facile de voir les différentes salles décrites par les guides.
  • Sanjusangen-do. Un autre temple dont l'immense salle toute en longueur comporte 1001 statues de Kannon aux 1000 bras (la déesse de la miséricorde) : deux fois 500 statues debout autour d'une grande statue assise. Comme 1000 bras, ca fait beaucoup (surtout pour une statue), les statues n'ont que 40 bras, mais chaque bras peut sauver 25 mondes !!! (le compte est bon, merci Bertrand Renard). On trouve enfin 28 statues de dieux gardiens. Il y a enfin une fontaine spéciale "enfant qui pleure la nuit" dont l'eau n'est pas potable (comment ça marche, comment l'appliquer, peut-on la transporter dans une bouteille ? mystère).
  • Yasaka-Jinja : c'est un temple shintoïste assez fréquenté (moins par les occidentaux) mais qui offre une agréable promenade là encore. Il est dit que si on survit le 31 décembre à la bousculade c'est qu'on est béni des dieux.
  • Le musée international du Manga. Dernière étape de la journée. Ce musée offre une incroyable collection de livres à lire sur place (dont quelques-uns en français). Il y a aussi des expositions de qualité variables. J'ai beaucoup apprécié celle sur les cartoons (dessins uniques commentant un fait d'actualité). Finalement, un peu décevant pour le touriste moyen que je suis. Ce musée a plus d'intérêt avec le pass annuel comme substitut de la Fnac

jeudi 17 avril 2008

Kyoto jour 2 - le ciel nous est tombé sur la tête...

C'est au son de la pluie battante que nous nous réveillons ce matin (vers 7h). Le programme est chargé mais bizarrement la motivation a pris un petit coup... Qu'importe, bravant le mauvais temps à l'aide de nos parapluies, k-ways et autres ponchos nous nous lançons dans une première tournée des temples kyotoïtes (côté est). Et rien de mieux que de commencer par le Tetsugaku-no-michi : le chemin des philosophes, un petit chemin de pierre longeant un canal et passant à proximité de plusieurs temples.

  • Premier arrêt : le Ginkakuji (le temple d'argent). Celui-ci est en restoration (comme beaucoup d'autres par ailleurs) mais le jardin zen qui le borde est très agréable.
  • Deuxième halte : Honen-in. Un charmant petit temple ignoré des touristes semble-t-il et à tort. Il offre en effet une très agréable balade au milieu des érables et des bambous.
  • Troisième étape : Eikan-do. Encore un temple en restoration mais qui offre une petite balade le long de sa galerie couverte pas piquée des hânetons.
  • Etape finale : Le Nanzen-Ji. C'est un énorme temple (comprendre très fréquenté). On rentre par l'immense porte (San-mon) qui donne sur le temple et un jardin. La grande salle du temple (Hojo) possède une collection de paravants aux tigres très réalistes. Le jardin zen, dit du tigre bondissant, est ma foi assez classique.

Re-belote l'après-midi après un roboratif (et rechauffant) repas :

  • le Kiyomizu-dera : l'un des plus vieux temples bouddhistes (il date du 8ème siècle même s'il a été entièrement reconstruit en 1633). C'est aussi un immense complexe envahi par les touristes et à l'allée principale jonchée de part et d'autres de magasins de souvenirs. Cependant, une fois sorti des sentiers battus (et rebattus) il faut bien reconnaitre que c'est plutôt majestueux. Parmi les petits détails rigolos, on trouve les cailloux des amoureux, deux pierres séparées par 18m qu'il faut rejoindre les yeux fermés (si on échoue, le voeu d'amour ne sera jamais réalisé) et une source sacrée aux vertus thérapeutiques.

Dernière étape de la soirée: le Gion Corner pour une représentation d'arts japonais : cérémonie du thé, musique et composition florale, danses par des geishas, théatre et bunraku (marionettes).

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