États-Unis

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vendredi 2 septembre 2011

Route 66 ! Yeah Baby !

Route 66

Comme tout Road trip qui se respecte, le passage par la route 66 est obligatoire (même si nous n'en avons parcouru que quelques dizaines de kilomètres sur les 4000 qui séparent Chicago à Los Angeles)!

Hearst Castle, le petit chateau dans la prairie...

Retour en Californie, et départ de San Luis Obispo (rien à voir avec le chanteur, bien évidemment, Obispo signifiant évêque en espagnol) après une soirée sympathique au marché suivi d'un bon petit resto et d'un petit café (avec un gâteau au chocolat végétalien étrangement bon) : autant dire que nous sommes au taquet pour cette dernière journée avant notre retour dans mon home sweet home.

Et nous commençons par la visite de Hearst Castle, la deuxième attraction de Californie après Disneyland ! Désormais géré par les parcs nationaux, il s'agissait auparavant du domaine d'un magnat de la presse du début du XXème siècle : William Heart. Monsieur Hearst est très riche, adore la Californie (au contraire de sa femme qui préfère la côte est) et a visiblement un penchant pour la démesure. et tout ce qui vient d'Europe et qui a un peu plus de 200 ans. Résultat : une sorte de château avec une soixantaine de chambres, environ 80 salles de bains, plusieurs piscines, un court de tennis et une salle de cinéma, où il projette à ses invités chaque soir les films dans lesquelles son amante - Marion Davies (célèbre actrice du cinéma muet, qui bizarrement n'a pas réussi sa transition au cinéma parlant, probablement parce qu'elle souffrait de bégaiement dans sa jeunesse) - juste après leur avoir servi de copieuses doses de café (car voir les mêmes films, à force, ça endort).

(Source : Wikicommons)

Visiblement, la démesure et l'argent ne vont pas forcément de pair avec le bon goût, et malheureusement pour Hearst, Valérie Damidot n'est pas encore disponible, si bien que l'intérieur du château est un joyeux mélange de vieilleries et de mobiliers contemporains. Avis aux amateurs de baroque !

Le domaine, situé en haut d'une colline, offre aussi une magnifique vue sur l'océan et sur les terrains environnants qui servent de pâturage aux Black et Red Angus, ainsi qu'aux zèbres (derniers reliquats du zoo personnel du magnat).

Mes quelques photos du château

vendredi 26 août 2011

Grand canyon : c'est effectivement grand, et c'est un canyon (anonyme, 25 juillet 2011)

Suite de mon périple avec mes touristes alsaço-lorrains, et direction le Grand Canyon après avoir traversé le Nevada (et une pause à Las Vegas) pour rejoindre l'Arizona et la rive sud (ou South Rim), où se situe le Parc National.

Pour les amateurs de chiffre, le grand canyon fait 450km de long (surface : 5000km²), a une profondeur moyenne de 1300m (mais atteint 2000m par endroit) et une largeur comprise entre 5 et 30km (enfin pour les oiseaux. En auto, il faut 230km). En été, en haut du canyon, la température y est plus agréable (aux alentours de 30°C) mais en bas du canyon, elle passe facilement les 40°C (et ne comptez pas sur le fleuve Colorado pour vous rafraichir).

Pour les autres, le grand canyon, c'est... juste.... énorme !

Bon, là, c'est sûr, on peut pas dire que j'ai fait dans l'original et le descriptif (même si on peut dire que j'ai capturé l'essence du parc), mais c'est difficile à transcrire en mots. Pour ma part, j'ai craqué sur les couleurs, ce mélange d'ocre, de rouge et de vert, en couches bien alignées (causées par les différentes périodes géologiques). Et quand on surplombe le canyon, on ne se lasse pas de tout ces méandres de roches, et de se demander comment tout cela s'est déroulé (certes sur plusieurs millions d'années).

La suite en photos...

dimanche 21 août 2011

Sequoia Park : du haut de ces arbres, 25 siècles vous contemplent...

Juste après Yosemite Park, se trouve un autre parc national nommé Sequoia Park, qui contient bien évidemment des Séquoias, mais pas n'importe lesquels, puisqu'il s'agit de Séquoia Géants.

Le séquoia géant (que l'on ne trouve qu'en Californie) est grand avec ses 80 mètres, mais n'est pas l'arbre le plus grand du monde, et vit longtemps (environ 3000 ans) mais fait petit joueurs comparé à d'autres espèces qui atteignent 8 à 10 millénaires. En fait le sequoia géant se distingue surtout par sa largeur, en général 6 à 8 mètres de diamètre (et une croissance comparable à la croissance humaine : d'abord une croissance verticale durant sa jeunesse, puis une croissance horizontale avec l'âge...)

Son représentant le plus connu, abrité au cœur du parc est le général Sherman : le plus gros arbre au monde : 1487m³ (pour comparaison : une piscine olympique = 2500m³)

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(Général Sherman, par Jim Bahn)

Dans ce parc national (qui comprend aussi King's canyon), il n'y a pas que des arbres à regarder, il y a aussi de magnifiques points de vue sur la vallée traversée et sur les montagnes environnantes. 500

Le reste des photos est disponible sur Flickr avec celle de Yosemite

lundi 8 août 2011

Yosemite, c'est de la dynamite

(titre en hommage à cette publicité)

Une fois mes amis reposés et remis du décalage horaire, et après le traditionnel pèlerinage à San Francisco, son pont dans la brume, ses rues tortueuses et ses moyens de transport à la pointe de la modernité, cap sur Yosemite, l'un des plus fameux parcs nationaux de Californie.

Que dire sur Yosemite ? C'est grand, très grand ! C'est en fait le troisième parc national des États-Unis par la taille (environ 3000 km² soit 300 000 hectares), et aussi l'un des plus visités du pays. Forcément, les routes principales sont du coup taillées grand public (comprendre goudronnées), mais en s'éloignant un peu, on retrouve assez vite l'aspect sauvage qui est censé être le sien (Et en ce qui concerne l'empreinte écologique, les choses s'améliorent. Le parc vient d'installer le plus grand parc de capteurs solaires : 2800 panneaux qui représentent 12% de l'énergie consommée par le parc).

De notre côte, nous l'avons un peu joué touriste de base en nous baladant entre les différents sites comme Granite Dome et Liberty Cap:

P1000357 - Yosemite P1000331 - Yosemite

Nous nous sommes fendues de plusieurs randonnées:

  • petite balade autour de mirror lake
P1000302 - Yosemite P1000348 - Yosemite

Pour l'hébergement, nous avons opté pour l'auberge de jeunesse ! Chambre individuelle, et petit café proposant des petits plats sympathiques mitonnés avec les légumes du jardin (mention spéciale pour le risotto du 1er soir : une pure tuerie, et le pancake aux bleuets était à tomber).

Le reste des photos est disponible sur Flickr

lundi 4 juillet 2011

A votre santé !

Ca y est, aujourd'hui, et pour la première fois, je suis allé voir un docteur. C'est donc pour moi le prétexte tout trouvé pour vous expliquer un peu le système de santé américain.

La première différence avec la France, c'est qu'il n'y a pas d'organisme central géré collectivement par l'État, des employeurs et des syndicats des cotisations pour procéder au remboursement des dépenses de santé : à la place, il y a un système décentralisé où l'État américain verse une enveloppe à chacun des états, qui gèrent plus ou moins différemment leur propre système de soins. Autre différence, pas de système obligatoire de cotisation (contrairement à la retraire), chacun est libre de choisir ou non et selon sa situation personnelle comment il prendra en charge ses dépenses.

Pour les personnes âgées et les plus démunis, il existe deux programmes gérés par l'État : ce sont Medicare et Medicaid : l'État prend en charge les dépenses, et reste à la charge de l'assuré la franchise ou copay en anglais.

Pour la grosse majorité des gens en revanche (75% de la population américaine), ce sont des assureurs privés qui prennent en charge les dépenses de soins : l'idée étant probablement que le marché est le meilleur moyen de réguler les prix et in fine profiter à l'assuré/consommateur. Malheureusement la réalité ne rejoint pas la théorie, et seuls 10% ont les moyens de s'assurer directement, quand 16% de la population n'a aucune assurance. En fait, pour la plupart des gens, le seul moyen d'obtenir une couverture santé est de travailler dans une entreprise proposant une assurance à ses employés (tous les employeurs de plus de 25 salariés sont tenus par ailleurs d'en offrir gratuitement à leur employés).

Ces assurances santé, comment sont elles organisées ? Généralement elles proposent plusieurs types d'assurances. Le plus basique est le HMO (Health maintenance organization) : l'assuré a accès à à peu près tous les soins à condition de consulter uniquement des praticiens appartenant au réseau de l'assurance. Assez restrictif donc. Pour ceux qui sont prêts à mettre un peu plus la main à la poche, il y a les PPO (Preferred provider organization) qui permettent de sortir du réseau voire de s'en affranchir totalement, selon les options.

Et donc c'est tout ? pas vraiment... les contrats sont assez complexes dans la forme et dans le fond (en tout cas, quand j'ai du choisir le mien, cela n'a pas été évident, et ça s'est fini en "lisant les grandes lignes et faisons confiance aux amis"), et surtout le système de franchises est particulièrement plombant, et peut vite revenir assez cher. Par exemple mon assurance a un copay de 15$ pour une consultation chez un généraliste, et de 5$ par boîte de médicaments si ce sont des génériques (c'est bien plus si c'est la marque originelle, sauf s'il n'y a pas encore de générique disponible, dans ce cas c'est juste un peu plus...). Copay veut dire de ma poche ! Et là je vous entends d'ici : Kwwwwwaaaaa ? 15$ à payer sur une consultation c'est énorme !!! 5$ de copay sur une boite de médicament, mais c'est l'arnaque ?. Oui, ça sent l'arnaque mais bon, la consultation chez un généraliste coûte facile entre 100 et 200$, et ma boîte d'antibio classique pour 5 jours passait à 40$ en caisse...

C'est probablement là le problème du système de soins des États-Unis (enfin, c'est mon analyse personnelle à 3 francs six sous) : dans son souhait d'intervenir le moins possible dans son système de santé, le gouvernement laisse libre court aux laboratoires et les assurances (et peut être aussi les praticiens dans une moindre mesure) de fixer les prix. Or le but principal de ces entreprises reste quand même de gagner de l'argent, elles se sont relativement consolidées si bien que la concurrence ne joue pas vraiment, et les prix restent finalement élevés. Parmi les pratiques (observées ou rapportées par d'autres français, je ne me soigne pas si souvent que cela) :

  • les mêmes médicaments sont très souvent bien moins cher au Canada qu'aux États-Unis (et donc il existe des sites de vente par correspondance livrant aux US). Bien sûr acheter ses médicaments au Canada n'est pas remboursé, mais en faisant le calcul avec le copay, il est possible d'y gagner facilemement.
  • les laboratoires pharmaceutiques proposent des coupons à télécharger pour certaines de leurs spécialités, afin de réduire le copay !
  • certains praticiens effectuent des examens en plus non pris en charge, et te proposent de payer pour en connaitre les résultats (style, tiens je te fais un examen de l'oeil avec ma super machine. Maintenant, tu peux payer pour que je te donne les clichés ou alors, je peux te faire gratuitement le même fond de l'oeil mais old-school avec les gouttes qui piquent !)

Bref, un peu le bordel à comprendre (surtout quand tu as déjà du mal à expliquer tes symptômes en anglais), mais au final je fais partie des ces privilégiés dont l'employeur prend en charge la couverture de ses employés.

Pour ceux qui veulent en savoir un plus, il y a bien sûr wikipedia, mais aussi cet article de Rue89 sur la réforme portée par Obama (qui ne change pas fondamentalement le système mais rend un poil plus facile l'accès aux soins pour ceux qui en étaient exclus).

mardi 28 juin 2011

Le match de Baseball (ou le secret des soirées réussies)

Une des traditions sympas de mon employeur actuel est d'offrir une fois par an à ses employés californiens des places de baseball pour l'équipe locale. C'est plutôt cool car je n'avais encore jamais assisté à un match de baseball. Et même si je connais les règles de base, et que d'après ce que j'en ai compris (et vu à la télé), ça ne m'avait pas paru le sport le plus dynamique qui soit, c'est toujours sympa d'assister à un vrai match (surtout quand c'est gratuit). Mais attention, pour passer une excellente soirée, il y a certaines règles à respecter :

Règle n°1 : y aller avec des potes !

A moins d'être passionné de baseball et d'écrire dans son carnet de notes toutes les stats sur le nombre de balls et de strikes pour chaque joueur, il est vite facile de s'y embêter comme un rat mort. C'est pour cela qu'il est indispensable d'avoir des amis avec qui papoter tout en suivant le match. Cool, j'en avais deux avec qui j'ai partagé hotdogs et churros !

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Règle n°2 : kiffer les mascottes ridicules !

Regardez comme il est beau, son nom est Gigante, il rappe et il smurfe, et il fait la joie des enfants et de leurs parents (Bon... niveau supporting de l'équipe, c'est pas encore ça ! Allez Gigante, va falloir remuer la foule).

Règle n°3 : vive les interludes

Comme il y a pas mal de temps morts (notamment entre chaque manche), les organisateurs débordent d'idée pour nous couper dans nos discussions à bâtons rompus sur qui va gagner le match (ou plus vraisemblablement sur quel prochain film on va voir : Green Lantern ou Bad Teacher). Et donc à côté des QCM sur écrans géants, des lancers de balle sur phare de voitures, ou des concours de houla-hop, on a eu droit à un concours de air guitar (oui, avec une guitar de chez Guitar Hero), et à un petit jeu digne d'Intervilles !

Règle n°4 : rêver comme un petit enfant

Après le match, on a eu droit à un petit feu d'artifice, avec des tas de Ooohhh et de Aaaahhh (et de oulà, je crois qu'on a eu le même à la fête de l'andouille à Tripoux les saint geoirs), et c'est là que les goodies offerts (des magnifiques thunder sticks à led) ont pris toute leur dimension visuelle (car niveau sonore, sans être du niveau du vuvuzela, ca reste acceptable, et surtout pas besoin d'attendre la nuit pour s'en rendre compte).

Bref, une bonne soirée bien agréable (et mine de rien, on a quand même suivi le match, qui s'est soldé par une défaite), tellement bien qu'on est prêt à aller voir les vrais Giants !

La suite des photos, c'est sur flickr...

Mise à jour : la soirée vue par les Chaps

mardi 31 mai 2011

Et vous, c'est plutôt mousse ou latex ?

(Pardon pour le titre un peu racoleur, j'ai manqué d'inspiration sur ce coup !)

Aujourd'hui aux États-Unis, c'est Memorial Day : un jour férié en hommage aux soldats morts en service pour leur pays.

C'est aussi l'occasion de soldes spéciales dans les magasins (d'ailleurs j'en ai profité pour aller à S-F avec mes deux personal shopper assistants faire les boutiques), et les rois des soldes (après peut-être les marchands de voiture), ce sont les marchands de matelas ! Et là clairement, je trouve qu'il y a quelque chose d'assez différent entre nos deux pays... Autant en France les publicités pour les matelas se sont faites assez discrètes ces dernières années (dommage, j'adorai la pub Mérinos quand j'étais gosse), autant aux États-Unis, celle-ci est constamment présente (surtout à la radio) et j'ai l'impression que les magasins spécialisés ont vraiment pignon sur rue !

Pourtant, d'un point de vue technique, les choses sont assez comparables : on retrouve les différentes matières phares du moment (mousse, ressorts et latex), sans oublier le fameux matelas à eau ! Seules les tailles sont légèrement différentes. En France on trouve le 1 personne (90x190) ou le 2 personnes (140/160 x 190/200). Aux États-Unis, le choix est plus vaste avec le Twin (qui est en fait l'équivalent du 1 personne : 100x190), le Double (135x188) le Queen (152x203) et le King (193x203) (Dans certains hôtels, ils doivent aussi proposer le Burger King, j'ai l'impression que c'est plus large que long...)

Bref, on retrouve les mêmes produits, mais visiblement on ne les renouvelle pas à la même fréquence ! Ainsi en France, on renouvellerait son matelas tous les 14 ans en moyenne[1], alors qu'aux US, c'est plus entre 8 et 11 ans[2]. L'autre explication de ce tapage médiatique est probablement à chercher aussi dans le renouvellement des collections (et donc la liquidation du stock de l'année passée) ainsi que le remboursement du trop-perçu des impôts (ici, on est prélevé à la source, on fait sa déclaration en ligne courant avril, on rentre son numéro de carte et on est aussitôt débité/remboursé !). Dommage que les pubs soient beaucoup moins sympas...

Notes

[1] d'après le journal du net

[2] source highbeam

mercredi 18 mai 2011

La Green Card, le ticket d'entrée pour les US...

Il existe beaucoup de façon d'obtenir un permis de séjour pour les États-Unis, mais la plus populaire est probablement la carte verte ou Green Card. Grâce à cette carte (probablement comparable à la carte de résident), l'étranger acquiert un statut de résident permanent : plus de visas à renouveler, pas de restriction concernant le travail ou autres aspects de la législation américaine, simplification fiscale, etc...

Les moyens de l'obtenir sont relativement nombreux, il y a entre autres la demande classique sponsorisée par un employeur, le mariage mais le plus surprenant est la loterie pour le maintien de la diversité : chaque année les États-Unis attribuent un certains nombres de ces cartes par tirage au sort ! Il y a certaines restrictions toutefois : les ressortissants de pays ayant enregistrés plus de 50000 entrées sur le sol américain au cours des 5 dernières années sont exclus, et des quotas sont mis en place par pays. L'inscription à la loterie est relativement simple (par internet, il suffit de fournir nom prénom date de naissance et photo), et surtout gratuite. Cela n’empêche pas des sociétés de faire cela pour vous pour une cinquante de dollars (et c'est sans compter celles-qui vous promettent la Green Card, on est alors limite dans le domaine de l'escroquerie). Cette phase a lieu en octobre chaque année.

Comme la plupart de mes collègues français, j'ai tenté ma chance et j'attendais avec impatience les résultats du tirage au sort qui s'est déroulé le 1er mai. Être sélectionné au tirage au sort ne garantit pas l'obtention de la Green Card, mais vous permet de déposer votre dossier dans l'année qui sera accepté s'il remplit les conditions de base de la Green Card (comme le fait d'avoir le bac ou d'avoir déjà travaillé, évaluation du passé judiciaire, etc. A noter que jusqu'en 2010, un test du VIH était effectué, et être séropositif était un motif d'inadmissibilité !).

Allons droit au but, je n'ai pas été sélectionné. Mais le 6 mai, les résultats ont été retirés du site gouvernemental, et le 13 mai, ceux-ci ont été invalidés pour cause d'erreur de programmation : seules les personnes s'étant inscrites durant les deux premiers jours de la période d'inscription ont été sélectionnées (En tant que programmeur. je sais que le bug n'est jamais loin mais vu les enjeux, c'est de la bonne boulette). C'est donc un nouveau tirage au sort qui sera effectué courant Juillet, ce qui est une bonne nouvelle pour ceux qui n'ont pas été sélectionnés mais cela doit être une énorme déception pour ceux qui pensaient avoir fait le plus difficile.

Bref, la loterie est clairement l'un des aspects qui rappelle le plus que les États-Unis sont une nation d'immigrants, et qu'il y est généralament fait un bon accueil aux étrangers qui souhaitent s'y installer (il suffit de comparer le site américain et le site français sur l'immigration pour comprendre la différence qu'il existe entre nos deux pays : devinez lequel accueille et lequel fustige ?).

samedi 20 novembre 2010

Sacramento et Lac Tahoe

La semaine dernière, avec mes deux comparses Pascal et Corentin, nous nous sommes rendus à Sacranento puis à Lac Tahoe.

Tout d'abord, halte à Sacramento. Bien qu'elle ne soit que la 7ème ville la plus peuplée de Californie (avec ses 450000 habitants), Sacramento en est la capitale depuis 1854. Qui dit capitale, dit bien sûr capitole, et il faut reconnaître que le Capitole de Sacramento a un petit air de ressemblance avec celui de Washington :

Ensuite direction le "vieux Sacramento", sorte de quartier style farwest (mais boutiques XXIème siècle). On s'y croit facilement (encore plus lorsque l'on ne voit pas les voitures).

Puis une fois notre tour de Sacramento achevé, reprise de la voiture en direction de Lac Tahoe (à cheval sur la Californie et le Nevada). Le lac Tahoe est un lac de montagne perché à 1900m environ d'altitude, profond de 500m et surtout une superficie de 490km2 (En comparaison, le lac du Bourget fait 50km2). La neige était présente sur les bas-côtés et sur les sommets des montagnes environnantes mais malheuresement, un mauvais timing nous a empêché de prendre l'un des téléphériques qui permettent d'accéder au sommet (ceux-ci étant tous en maintenance jusqu'à l'ouverture de la saison de ski). Mais bon, nous nous sommes promenés le long du lac et même poussé jusqu'à Reno dans le Nevada, "la plus grande des petites villes". N'empêche, cela fait bizarre de se promener sur une plage de sable à 2000m d'altitude et de voir les montagnes enneigées...

Suite des photos sur Flickr avec le diaporama et la carte

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